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Realization

Réalisation

La réalisation est d’une certaine manière l’état final de la détermination. Lorsqu’on a mené un projet avec détermination jusqu’à un certain point, la dernière phase doit consister à réaliser ce projet et donc à atteindre le but. Une force qui, justement, manque à celui qui a certes bien préparé son projet, mais reste sans force devant la ligne d’arrivée et sans pouvoir la franchir malgré tout ses efforts. Il ne suffit pas de bien jouer au football, il faut aussi marquer des buts. Le « mener à bien » est l’élément final décisif de la volonté et de la détermination.
L’aptitude à réaliser nos projets dépend en première ligne de notre lien plus ou moins étroit avec la réalité, ce lien avec la réalité n’étant alors pas une pure abstraction, mais une force ou vibration concrète, qui est le pont vers l’état de la réalisation.
Si nous possédons suffisamment de volonté pour faire progresser un projet, l’énergie intérieure coule alors dans la réalisation de ce projet. Si notre volonté est assez forte, ou si nous avons assez de volonté pour vraiment mener à bien notre projet, alors, sa réalisation finira par arriver. Mais à une seule condition : la volonté doit rester à l’intérieur de la réalité et non pas s’écouler dans la « non réalité ». Si, dans nos pensées, nous nous enivrons de désirs, de rêveries ou d’une anticipation imaginaire du succès, notre énergie ne se concentre pas sur le projet, mais s’évapore, elle est détournée. Le facteur décisif pour la réalisation d’un projet est le degré de conscience de la réalité.
Garder sa conscience complètement dans la réalité n’est pas une chose facile. C’est un exercice qui exige lui-même une grande volonté et une immense discipline intérieure. Mais à peine arrivé au moment où, à force d’efforts, l’on pense avoir bien progressé et que le but semble déjà très proche, des milliers de mécanismes surgissent qui veulent gaspiller tout ce haut potentiel énergétique. On flotte déjà dans le sentiment de succès, on pense déjà à la situation dans laquelle on aura atteint le but ou, pire encore, on se vante de ce succès avant même de l’avoir engrangé. Abraham Lincoln a dit un jour : « La poule est l’animal le plus sage de la Création, car elle ne caquette qu’après avoir pondu son œuf ».
Avoir la discipline mentale de rester au contact de la réalité avec sa conscience totalement dans la réalité et de choisir comme compagnon intérieur la réalité au lieu de son propre monde imaginaire est la clef du succès des projets à la fois intérieurs et extérieurs. La réalité est de toute façon la seule à posséder les composantes de la factualité et elle a donc bien plus de valeur que tout ce qui se passe sans ces composantes dans notre imagination. L’aptitude à tirer de la réalité le même bonheur, voire même encore plus de bonheur et de fascination, que de l’illusion est le grand art auquel se sont exercés les anciens maîtres du mysticisme chinois et indien. Une fois arrivé dans notre moi intérieur, ayant abandonné touts désirs et toutes incitations à vouloir plier la réalité en faveur de nos ambitions, une fois complètement en accord avec la réalité, sans la moindre concession, alors naît de cette capacité un pouvoir indomptable qui change le cours de la réalité. Celui qui n’est pas du tout arrivé dans la réalité dans son moi intérieur, qui reste toujours dans sa conscience enfermé dans la cage de ses désirs et pensées n’a pas seulement aucun véritable contact avec la réalité, mais sans ce contact, il ne peut pas non plus exercer d’effet de levier sur cette réalité. Mais celui qui parvient, dans sa conscience, à être pleinement en accord avec la réalité, là où les énergies internes rejoignent vraiment la réalité, non pas pour se perdre, mais avec leur force, pour transformer la réalité. Ce n’est qu’une fois qu’il est garanti que nous ne perdons pas une grande partie de notre volonté en nous prélassant dans la non réalité qu’on peut appliquer l’équation selon laquelle un degré de volonté suffisant entraîne l’équivalence de transformation de la réalité.
Mais l’attitude « utilitariste » vis-à-vis de la réalité, donc la tentative d’utiliser la discipline intérieure nous faisant rester sciemment ancré dans la réalité pour atteindre un certain but que nous « souhaitons », est en fin de compte pratiquement inconcevable. Nous subordonnerions alors ainsi l’absence de désirs à un désir. L’art de rester avec son for intérieur entièrement ancré dans la réalité a à lui seul assez de charme pour que nous voulions l’apprendre. C’est une « finalité en soi » Qui récompense, telle que l’amour ou le bonheur. Dès qu’on essaye de toujours rester intérieurement sur le chemin de la réalité, on est directement récompensé par ce nouveau monde intérieur, par cette nouvelle vision, par le fait d’avoir tout ce que l’on désire et de ne plus avoir aucun souhait inassouvi. Qu’on décuple en plus à cette occasion son propre potentiel d’impact est évidemment fantastique, mais semble au bout du compte presque secondaire.
La montre Realization symbolise la tentative de maîtriser la réalité. Celui qui peut se mesurer à la réalité est maître de lui-même et maître du monde. Celui qui ne fait qu’un avec la réalité peut réaliser tout ce qu’il désire. Mais l’art de fusionner avec la réalité dans sa conscience est une compétence que peu parviennent à atteindre. La plus petite progression dans cette direction est malgré tout un des meilleurs investissements que l’on puisse faire dans son propre moi.
Realization – la force de réaliser, L’art de réaliser la réalité en soi et de la maîtriser.
La forme en tonneau du boîtier avec les côtés incurvés représente le « contenu », la récolte déjà rentrée, pour la réalisation des objectifs, pour l’arrivée.